Spectacle vivant

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Vous connaissez l’histoire de la chèvre de M. Seguin ?

Blanquette rêvait de partir dans la montagne. 

Monsieur Seguin en voulant la protéger l’a enfermée. 

Elle s’est enfuie. 

Le loup l’a mangée.

Qui est responsable de la mort de Blanquette ? Le loup, M. Seguin, ou la chèvre elle-même ?

C’est sur le branchage de tous ces possibles que s’est fabriqué son nid PARFOIS L’OISEAU.

Parfois l'oiseau

Compagnie théâtrale, implantée dans le Gers depuis 2018, elle soutient les projets imaginés par Emilie Canniaux, comédienne, qui s’associe avec des complices artistes (autrice, metteurs-en-scène, créatrice sonore, scénographe, créatrice lumière, illustratrice) pour les réaliser.

Des liens étroits se tissent au gré de ces rencontres artistiques et humaines, occasions d’ouvrir son regard et y trouver sa justesse, sa précision, sa délicatesse face au monde.

PARFOIS L’OISEAU défend un spectacle vivant de proximité qui mêle l’intime à l’universel. 

D’une œuvre à l’autre, les parti pris et les publics changent : le point de départ peut être d’écrire pour un lieu, pour un public ; une autre fois c’est une thématique qui ouvre sur le désir de créer… rencontres et contextes mènent la compagnie de branche en branche.

En fabriquant des formes variées allant de la simplicité d’une lecture à haute-voix à des créations hybrides, des formes scéniques pour le plateau, elle creuse le sillon d’une recherche amenant le spectateur à développer sa propre sensibilité pour lire le monde. 

Attachée à la littérature, la compagnie puise ses sources dans de multiples supports littéraires – roman, théâtre, écriture journalistique, épistolaire – mais explore aussi l’écriture de plateau. Textes, création sonore et corps tissent ses spectacles. Son exploration va creuser dans le métissage et les fragments. 

La première création CAFE DES PAS PERDUS s’est construite de façon organique autour de la figure de Patti Smith où s’entremêlent interview, lecture, concert et embarque les spectateurs dans une fiction radiophonique.

Par une approche poétique et sensible, PARFOIS L’OISEAU cherche à rendre le théâtre, la littérature accessible à tous avec l’exigence d’un texte et d’un propos. Elle porte loin sa voix, jusque dans les théâtres, jusque dans les cafés, jusque dans les lieux où on ne l’attend pas. 

A l’origine, il y a des portes, des escaliers, des mondes enfouis, à découvrir, à réveiller et puis….

les poèmes de Jacques Prévert appris en CM2 puis en 6ème, 5ème…. Son recueil Paroles m’accompagne toujours, c’est mon remède à la mélancolie.

Enfant, j’ai été marquée par un dessin-animé où les personnages pénétraient dans une penderie et se retrouvaient dans un autre monde. Certaines portes, alors, m’apparaissaient comme des passages secrets d’un monde à l’autre. Qu’y avait-il derrière la porte ?

Une, en particulier, me fascinait. Elle se trouvait chez mon arrière-grand-mère. Elle ressemblait à une porte de placard mais desservait un escalier accédant au grenier. Lorsque je poussais la porte, je pénétrais dans cet autre monde de l’imaginaire ; monde bien réel puisque ce grenier existait et regorgeait de vieilles poupées, coffres, cubes, cheval de bois… Je les faisais vivre le temps d’un jeu… que devenaient-ils lorsque je repartais ? lorsque je refermais la porte ?

Comment advient le monde imaginaire ? Qu’est-ce qui fait que l’on y accède ? Est-ce différent lorsque nous sommes moteur ou spectateur ? Ces questions continuent de me traverser.

Emilie Canniaux